Mes brouillons

_________________________________

La Mort d'un Ange

La noirceur envahit mon âme telle une ombre menaçante
J'entends clairement les pleurs de cette vie décadente
Qui résonnent dans ma tête telle une douce mélodie
Ma vie ne se résume plus qu'à une lente agonie.

J'erre sans but le long d'une allée embrumée
Mon âme est sombre et torturée,
Impuissante, je ne puis qu'assister
A la lente agonie d'un ange aux ailes brisées.

_________________________________

Les amants de l’ombre

Le serrant dans ses bras il lui parle d'amour
Lui promettant qu'un jour il le vivrait au grand jour
Comme tout le monde ils rêvent de liberté
Mais sont obligés de se cacher pour s'aimer.

Blotti dans les bras de son amant
Un homme lui murmure tendrement
De doux mots d'amour emportés par le vent
Avec pour seul témoin la beauté de l'instant.

_________________________________

_________________________________

Mon âme au Diable

J’ai vendu mon âme au Diable
Contre un peu plus d’humanité
Pour m’empecher de sombrer
Meme si ma vie est déja condamnée.

L’Ange que j’étais a doucement disparut
Renié par les miens, banni du Paradis
Je ne suis a présent plus que l’ombre de ce que je fus jadis
La Lumière du Ciel est maintenant déchue.

J’ai cru que Dieu saurait me pardonner
Mon unique tord, mon seul péché
Mais un Ange ne peut aimer
Je n’ai fait que suivre ma destinée.

_________________________________


La tombe des amants

Par dela la vallée
La neige recouvre lentement
De son linceul immaculé
La rose noire sur la tombe des amants

Effacant de sa blancheur
Les mots oubliés des âmes en pleurs

Les derniers rayons du soleil
Illuminent faiblement le cimetière enneigé
D’une douce couleur vermeille
Dévoilant ainsi la beauté d’un monde oublié.

_________________________________

_________________________________


Le chant du Loup

La lune éclaire faiblement le ciel hivernal.
A la lisière de la forêt,
Le grand loup blanc lève ses yeux d’opal
Et chante sa douleur dans un hurlement torturé.

C’est le cri du déséspoir
Lugubre et inquietant
Qui résonne dans la nuit noire
Tel un dernier chant d’espoir.

_________________________________


La jeune fille au piano

J’apercois au loin le manoir abandonné
Enveloppé de brouillard et de sombres marais
Son aspect spectral et négligé
A fait de lui un endroit détesté.

On dit qu’au coeur de la nuit
Quand l’âme de la foret s’est endormie
Du chateau maudit
S’échapperais une douce mélodie.

Sans que je puisse l’empécher,
Je sens monter en moi mes craintes refoulées
Ignorant la peur qui m’envahit doucement
J’avance vers cet endroit qui m’attire inexorablement.

Le hall d’entré est plongé dans le noir
Je distingue vaguement le reflet dans le miroir
D’un grand piano délabé
Qui malgré le temps a su garder toute sa beauté.

Semblant reprendre vie sous les doigts de fée
D’une jeune fille aux allures fantomatique
Du piano s’élevait une mélodie dramatique
Qui emplissait mon âme d’une tristesse insoupsonnée.

Sortant de ma douce torpeur
Je m’approche lentement de la jeune fille en pleurs
Mais je n’eu le temps de la consoler
Que déja elle s’envolais dans un nuage de fumée.

Encore sous le choc de ma découverte
Et des questions plein la tête,
Je réalise enfin que je viens de percer le secret
De la jeune fille du manoir abandonné.

_________________________________

_________________________________


Le suicide du désespoir

Eclairée par la faible lueur d’une bougie
Une jeune fille est allongée sur son lit
Et voit défiler sa vie,
A peine commencée et déja finie.

De ses poignets coulent un long filet de sang
Elle sent la vie la quitter lentement
A coté d’elle, une lettre ressemblant a un testament,
Un dernier mot pour ses parents.

Enfin elle sent la vie la quitter,
Lentement elle ferme les yeux, rêvant déja de liberté
Sans remords ni regrets, son âme vient de s’envoler
Au Purgatoire des Suicidés.

_________________________________


Encore du temps

Depuis quelque temps déja
Rien ne va plus entre toi et moi
Comment avons-nous fait pour en arriver la ?

Faut-il juste nous laisser
Encore du temps
Pour réapprendre a s’aimer
Tout doucement.

De mes paupières closes s’échappent des larmes silencieuses
Si seulement je n’avais pas si mal
De l’autre coté du miroir j’apercois tes larmes douloureuses
Et la culpabilité me fait me sentir si misérable.

Faut-il continuer
A espérer
Et tout recommencer
A tes cotes.

Faut-il arreter
De se torturer
Pour ne pas briser
Cet amour enchainé.

_________________________________

_________________________________


J'ai vu un Ange

Un jour j’ai vu un ange voler
Au gré de ses pensées il flanait
Loin de se douter du destin qui l’attendait.

Un jour j’ai vu un ange espérer
De réussir là où même Dieu avait échoué
Tous ses espoirs se sont bien vite envoles.

Un jour j’ai vu un ange pleurer
Toute la tristesse de son coeur blessé
Par ces humains égoistes, cruels et sans pitié.

Un jour j’ai vu un ange mourir
Loin de cette misere il a préféré partir
Et s’est lentement laisser dépérir.

Maintenant je ne veux plus voir,
J’ai crevé mes yeux de desespoir.

Je vis dans un monde où tout est noir
Et comme cet ange, j’ai perdu tout espoir
De voir un jour revenir des temps de gloire.

_________________________________


Déchéance d'un coeur

Mon coeur saigne à l'idée de te voir partir
Mais même mes larmes ne peuvent te retenir
Mon âme est déchirée entre l'envieb de te garder près de moi
Et celle de te pousser dans d'autres bras.

Tu as brisé mes dernières barrières,
Celles qui protégeait mon coeur de pierre.

Contemple sans regret ce coeur désormais meurtri
Ce coeur que tu avais fait renaitre des profondeurs de l'Oubli
Avec une patience et une tendresse infinie
Ce coeur que j'étais prête à t'offrire sur un plateau d'argent
Et qui maintenant disparait dans les Ténèbres du Néant.

_________________________________

_____________________________________

L'agonie de l'âme

La peur envahit peu à peu mon corps
Sournoire, tenace, rien ne semble pouvoir l'en déloger
Sombre, et remplie de cris torturés
Un royaume où le seul Maître est la Mort.

Mon âme se noit dans l'obscurité
Je n'ai plus la force de lutter
Je voudrais seulement m'en aller
Pour que mes larmes s'arrêtent enfin de couler.

_____________________________________

Tourments d'un coeur

Je ne sais plus quoi penser
Mon âme réclame la paix
Que mon coeur ne peut lui accorder
Sans cesse tourmenté, trouvera t-il la vérité ?

Quand aurais-je moi aussi droit au bonheur ?
Mon coeur ne se complait pas dans le malheur
J'ai beau essayer de le nier,
J'ai moi aussi besoin d'être aimée.

Malgré cela l'amour me fait peur
Je ne peux me défaire de la noirceur de mon coeur
Qui pourtant ne réclame qu'un peu de douceur
Dans ce monde où règne le malheur.

_____________________________________