Poèmes

Stylistique

Dans la simple stylistique
Elle reste encore classique.
Deux jumeaux qui se suivent
Des sentiments qu'on ravive.

Ils se croisent et s'emmêlent
Pour rendre l'idée compliquée.
Farfelus ils nous rappellent
Que personne n'a de facilité.

Ils s'embrassent et s'aiment
Et du début jusqu'à la fin,
Poème d'aujourd'hui à demain
C'est la vie qui nous entraine.

La rose immortelle


Ça n'a pas duré longtemps et pourtant
J'y tiens à la prunelle des mes yeux
J'y tiens aux battement de mon cœur,
C'est l'histoire de deux petits amants
Qui se sont trouvés un jour audacieux
Et ont cru qu'il avaient trouvé l'âme sœur.

C'est une amie et bien plus qu'un amour
C'est une partie de notre vie qui reste
Une trace une empreinte quelques traits.
Ce ne sera jamais une erreur de parcours
C'était une bonne intention et un joli geste
Au fond de moi je ne cesserai de l'aimer.

J'ai beau passer à d'autres aventures
Tirer un trait pour un couple immature
Il est temps de renfiler mon armature.
Néanmoins dans nos esprits il perdure
On efface le présent ainsi que le futur
Le passé reste notre ligne de mesure.

Je souris encore en y pensant aujourd'hui
Ces jolis yeux ce visage et ces mots doux
Son nouveau prétendant n'a qu'a bien se tenir.
Aujourd'hui nous continuons chacun nos vies
Et on continue a partager des moments fous
J'y veille encore pour qu'elle ait un bel avenir.

Adolescente

Lettre à mon cher journal.

Je t'écris ces lignes ce soir
Dans les tourments de la vie,
Tout est devenu désespoir
Quand est partie la magie.

Pourrai tu me dire enfin
Qui je suis? Et pourquoi?
Est-ce bientôt ma fin?
A quel prix? A quel mois?

Toute les questions passent
Chaque réponse est inconnue,
Où est passée ma carapace?
Je me sens seule dans la rue.

C'est un tournant de l'âme
C'est l'âge qui nous grandit,
Au milieu de l'océan je rame
Je ne trouve plus le paradis.

Cher journal tu n'es que papier
Pourtant tu m'écoute souvent,
Le chemin est une course à pied
Je me laisse emporter par le vent.

Beethoven


Elle se trouve encore là
Je l'entends dans ma tête,
Est ce qu'on la retrouvera?
Cœur tranché d'une arbalète.

Je ne peux encore l'écouter
Ma tête est toujours malade,
Mais je peux la savourer
Elle poursuit sa cavalcade.

Je la vois et je l'observe
Une arche la ressuscitant,
Qu'elle soit longue ou brève
Je suis de nouveau vivant.

Elle trotte dans mon âme
Elle m'emmène sur la lune,
Cette musique qui ne réclame
Une oreille devenu sourde.

Dernier jour d'un condamné


Jamais je ne regretterai
Ce que j'ai vu et fait,
Je suis fier de mes actes
Il n'y a plus d'entracte.

Je ne peux pas y échapper
Quand elle m'a poursuivi,
On ne doit pas se cacher
Je dois marcher et je prie.

J'ai bien pris le temps
Je fini le contre la montre,
Ce sera mon corps errant
Qui conclura la rencontre.

Voilà que la nuit s'éveille
Je vois la lumière du soleil,
Voilà la fin de ma vie
Mon visage à terre sourie.

Kage


Le premier jour tu es née avec moi
Et tu disparaitra le jour de ma mort.
Petite, grande ou bien cachée là
C'est toi qui en ressortira la plus forte.

Tu imites tout d'un geste de bras
Et sans attendre une seule seconde.
Je me cache souvent à travers toi
Tu me soutiens quand je m'effondre.

J'aurai beau essayé de t'attraper
Tu m'échapperas pour toujours,
Tu es la seule chose à mes pieds
Souvent là comme dernier recours.

Tu es mon frère, marche dans mes pas
De haut je te regarde si sombre.
Je ne sais pas qui est vraiment moi
Mais tu es toujours là, mon ombre.

Mon voeux


Est-ce un rêve ou réalité?
ES-tu vraiment devant moi?
J'y ai pensé durant des années
J'ai toujours eu foi en toi.

Une histoire qui n'a pas de fin
Un livre durant une éternité,
Tu viens soulager mes chagrins
J'arrête en un instant de pleurer.

Je ne crois pas ce que je vois
Frappe moi aussi fort que tu peux,
Ta présence me laisse sans voix
Une fée a-t-elle réalisé mon vœux?

Les pages soudainement arrachées
La mort t'avait pourtant emporté,
Comment pouvons nous expliquer?
Retrouver l'amour qui s'est échoué.

Etranger


Toi l'inconnu que je rencontre
Toi qui dans la rue me croise,
C'est du même doigt qu'on montre
Les esprits que l'on apprivoise.

Toi qui ignore ce que je suis
Et j'ignore tout d'où tu viens,
Comment se passerai nos vies?
Si nous nous créons des liens.

Toi qui me semble si différent
Et je te parais comme étranger,
Avons nous bien le même sang?
Pour que l'on puisse se dénigrer.

Toi qui porte les mêmes yeux
Toi qui fait battre ton coeur,
N'est il pas si merveilleux?
Tolérance s'épanouit en fleur.

Lâcher


J’ai vu le soleil se lever au matin
Mais il se couche un peu trop tôt ,
C’est aujourd’hui que l’hiver revient
La nature morte ne dis plus un mot.

Les fleurs ont fané dans la fraicheur
Les courants d’air me rendent malade,
Elle n’est pas encore arrivée l’heure
Où je revivrai une belle cavalcade.

J’avais fois au printemps et à l’été
Mais l’automne est venu tout gâcher,
Il a laissé beaucoup de temps dériver
Les vents ravageurs se sont tous levés.

Je rêve encore de ce jour sir proche
Où mon âme s’est emballé sans raison,
Aujourd’hui je pleure et je m’accroche
L’amour a encore quitté ma petite maison.

A l’école de la vie


Il a effacé nos deux noms de son tableau
Il a choisi le deuil pour notre histoire,
Il a souhaite que tout tombe à l'eau
C'est dur quand on commence à y croire.

Il y avait eu le soleil du printemps
Nos corps dans la chaleur de l'été,
L'automne est venu trop longtemps
Pour que l'hiver refasse son arrivée.

C'est ainsi que l'amour est si cruel
Avide de jouer avec nos petites vies,
Il nous vole nos espoirs et éternel
Il ne mourra jamais j'en fais le pari.

La meute



C'est un vol d'oiseau en pleine campagne
Un cri à la lune de loups qui s'épargnent.
Quand la nature nous montre ses beautés
Comment ne peut-on pas s’émerveiller?

C'est un soleil brillant en plein été
Ce sont les vagues qui viennent caresser,
La douce étreinte du vent vient élancer
Deux cœurs unis dans des corps entrelacés.

C'est une fleure qui éclos en plein jour
C'est un espoir que jamais l'on oublie.
C'est pour toi ce poème, c'est à l'amour
Avec qui l'on se fâche et l'on se réconcilie.

Au revoir


C'est ce visage que je ne verrai plus
Ce sourire qui semblait si heureux,
La pluie est encore venue dans ma rue
L'eau vient couler au bord des yeux.

C'est une âme qui se déchire encore
Quand je te vois revivre ailleurs,
C'est la mort qui vient emparer mon corps
La vie me ramène soudainement la peur.

Ce sont nos mains qui s'éloignent
Je revois tes doigts dans ma main,
J'en rêve encore que l'on s'empoigne
Mon cœur fragile a toujours faim.

Rêverie



Il pleut des sentiments aujourd'hui
Il neige de la pureté cette saison,
Le soleil fait briller les confettis
Qui me font rêver jusqu'à déraison.

C'est mon petit monde imaginaire
Viens, je t'y invite avec joie.
Il n'y a rien de très ordinaire
C'est un espace sans trop de lois.

Je me fiche bien de la physique
Et je me moque du temps qui rigole,
Souris même si tu as l'air pathétique
Je vois mon bonheur qui s'envole.

C'est un vent de gaieté qui souffle
C'est un torrent de souvenir qui m'emporte,
C'est ici où jamais on ne souffre
C'est à mon coeur que j'ouvre la porte.

La vie

C’est un soldat qui nous tend la main
Dans la vie et son douloureux chemin ;
C’est une âme qui nous attend demain
C’est la joie le bonheur la douceur du satin.

L’existence n’est pas douloureuse pour autant
On apprend à tomber pour un jour se relever ;
C’est un sourire un cœur la naïveté d’un enfant
Qui fait que loin devant on apprend à regarder.

Ce sont dans les épreuves que la famille est là
C’est dans les bons moments avec les copains ;
C’est dans l’âme sœur dont ce sentiment battra
L’espoir la lumière pour aller toujours plus loin.

Chantez ! Dansez ! Riez ! Et surtout il faut oublier
Que notre corps aura un jour une grande fin ;
Prenons nous tous une fois de plus par la main
La vie est douceur éternelle qui ne cesse de briller.

La colline

Il est des vies qui se croisent parfois
D'un signe emporté par le vent,
Naissant une histoire d'aujourd'hui et d'autrefois
Des contes qui se lisent pour des enfants.

Un destin pour deux personnes qui s'aiment tendrement,
Une colline où des fleurs s'épanouissent doucement.
La nature les embellit et les bercent lentement,
Cette douceur où s'installe la pureté des sentiments.

Ce paysage dont je vous parle fait battre vos cœurs
Où au coin de nos yeux se cachent cette lueur,
Un soleil qui brille et nous offre le printemps
Ce paradis qui se vit par le passé le futur et le présent.

Le magicien

Le magicien joue maintenant son dernier tour
Il ferme les yeux et regarde le monde qui l’entour’,
Dans la sagesse il regarde sa vie défiler
Il rit aux instants de bonheur et de gaieté.

Il tend la main à ses proches et tous ses amis
Quelle illusion de voir tous ceux qu’on a chéri,
Il nous refait l’un de ses plus beau spectacle
De faire grandir ses enfants fut un miracle.

Pour la dernière fois sa femme et lui sont unis
Il va maintenant s’envoler au paradis,
Son regard brille comm’ l’étoil’ qu’il est devenu
Imminente, sa dernière heure est venue.

Tous les jours je le vois revenir sur scène
Quand je tourne ma tête vers son arène,
Notre belle terre et ses déferlantes
Nous présentent ce soir les étoil’ filantes.

La valse des fantômes

Un deux trois. Un deux trois
Les robes s’envolent et flamboient.
Ce couple nage dans les airs
Et dansent leur rêves sur terre.
Inachevés ils ne les pensent plus
En se regardant les yeux dans les yeux,
Si fort est l'instant ainsi vécu
Que leurs spectres sont les plus heureux.

Un deu trois. Un deux trois
Nos amoureux s'envoleront,
Ils ne cessent de tourner en rond
C'est ainsi que l'amour flamboie.
Leur cœurs embrasés illumine
Ces gens embrassé de volonté divine.
Ils dansent au dessus des fleurs
Qui s'ouvrent avec leur bonheur.

Un deux trois. Un deux trois
Ce manège va bientôt se terminer,
Plus jamais ils ne vont se quitter
Leurs âmes partent vers l’au-delà.
Une deux trois. Un deux trois
La danse était bien conforme
Et je ne serai jamais las
De voir la valse des fantômes.

Histoire


La rosée du matin fait briller le printemps,
La senteur du lavandin poussée par le vent
Ravive les cœurs de la fourmis aux titans.
Le sourire enchanteur de ce jeune enfant
Il ouvre ses yeux et respire sereinement,
La vie a ses jeux qui l'attendront maintenant.

Le brasier du midi ouvre le bal d'été,
Le soleil en jaunit de cette liberté
On voit que la nature est à son apogée.
Le jeun homme est sûr et prêt à s'envoler
Il suit le chemin sans regarder où marcher,
La vie a des destins qui nous ont aveuglé.

La douceur de la soirée emmène l'automne,
Les couleurs embrassées du soleil fredonnent
Une vieille chanson qui est monotone.
Voilà un adule polisson qui nous étonne
Il raconte ses histoires et ses madones,
La vie a ses déboires qui rendent aphon'.

A la nuit tombée la neige annonce l'hiver,
Cet instant de pureté aura son revers
La terre a un manteau qui l'a recouvert.
Il regard' ses roseaux à ses yeux entrouvert
A son âge il s'en va visiter l'univers,
La vie et son voyage sont toujours sévères.

Invitation

Ma tête ne cesse de danser
Pour cette musique, sa volupté
Mes pieds ne font que s'avancer
Dans ces décors imaginés.

De la mort et de l'amitié
Dans les fleurs où les homm' sont nés
Notre voyage est commencé
Théâtre de réalité.

Dans tous ces yeux émerveillés
La vie est un conte rêvé
La joie et la difficulté
Sont un bonheur inachevé.

Vous êtes mes grand invités
Venez en toute liberté
Où les portes ne sont fermés
Laissez votre cœur s'envoler.

Mon poème est terminé
Mais je vous en supplie restez
Mes rimes ne sont appréciés
Par les âmes bouleversées.