Poèmes

Rupture


Ce n'est qu'un bout de chair
Qui vient d'éclater en lambeau
De souvenirs datant d'hier
Ils semblaient pourtant si beaux.

Ce n'est qu'une impulsion
Mais elle a été trop forte
Elle entraîne ma dépression
Dans toutes mes amours mortes.

Ce n'est qu'un sentiment
Mais il arrive en puissance
Comment peut-il être si violent
C'est une mort dès la naissance.

Ce n'est qu'une blessure
Qui ne pourra guérir
On m'a eu à l'usure
Je retiens mes soupirs.

Ce ne sont que des larmes
Mis elles reflètent mon âme
Mon cœur a perdu ses armes
Pour le bonheur d'une femme.

Embarassant


Près de ma chère mer je rêv'
D'un avenir resplendissant
Je sens que le vent se lève
Emportant mon âme d'enfant.

Le voyage est si plaisant
Un séjour dans le firmament
Un monde sans rivièr' de sang
Où naissent mes sentiments.

Soudain, je sens un ouragan
Traçant un chemin désolant
Les larmes remplacent les chants
Je ressens un effondrement.

Plus rien dans cet embrasement
Et je regarde impuissant
Je veux prier en implorant
Les dieux du bonheur renaissant.

La magie du moment

De ses cheveux blonds étincelants
Nait la beauté d'une déesse,
De ses beaux yeux brillants
La nature fait des prouesses.
Lorsqu'elle enlève ses gants
Ses mains brillent de délicatesse
Je vis là le rêve d'un enfant
De l'amour à la française.
Il nait de son regard bouleversant
Toute une romance de tendresse
Une vie de danses et de chants
Une épopée digne des princesses.
Il n'existe pas de princes charmant
Qui ne tient en lui une faiblesse,
La mienne est d'avoir ces sentiments
Qui font vivre des poèmes dans cesse.

Violon et Piano

DO à DO les solos sont tristes,
Ensemble ils veulent REver de pistes,
AMIs ils deviennent de vrais artistes,
FAce à FAce ils se font coloristes,
Ils mettent au SOL les défaitistes,
Ils sont LA dans un monde fantaisiste,
Avec des SI ils étaient idéalistes,
DOrénavant ils ne seront plus fatalistes.

Quand violon et piano vivent en harmonie
Les notes de musiques embellissent nos vies.

La vie


Que la vie est belle
Que la vie est douce,
Il y a des abeilles
Sur ces fleurs qui poussent,
Quand on tend l’oreille
On entend dans la brousse,
Une rivière qui réveille
La berceuse d’une épouse.

Que la vie est grande
Que la terre est forte,
Cet orange gronde
Une nature pas si morte,
Les éclairs en guirlande
Est une belle escorte,
La pluie en déferlante
Tombe en une cohorte.

Que la vie est triste
Que le destin est joyeux,
Entendez-vous ces artistes
Animés par les feux,
Leur imagination futuriste
Rend les gens heureux,
Aussi léger qu’une batiste
Appréciez ces instants délicieux.

Le soleil


Au soleil qui se couche en symphonie
L’hymne à l’amour l’hymne à la joie
La lumière se pousse ainsi
Mais pas pour la dernière fois.

A cette lueur tendre et douce
Que nos yeux peuvent voir
L’herbe prend une teinte rousse
La nature a de beaux pouvoirs.

Les couleurs se mélangent au loin
Un arc en ciel plein de promesses
Un souvenir qui semble enfantin
Et qu’on aime quand il nous caresse.

Le dernier rayon va disparaitre
Mais la joie reste perceptible
On sait que personne n’arrête
Le flambeau inaccessible.

Voilà que tu laisses place à la nuit
Ne laissant place au désespoir
Je le sais déjà et j’en souris
Ton lever entrera dans nos mémoires.

L’oiseau de bois

Je t’ai détesté de te voir si bas
Te voir bouger sans t’entendre
Le vent qui bouge tes ailes en bois
De ce balcon qui m’est si tendre.

J’aimais quand je voyageais derrière toi
Regarder ce paysage qui m’est familier,
Un pays que je découvrais sous ton toit
Sur un air qui me faisait tant rêver.

Je suis parti en te regardant une dernière fois
Le vent me poussait sans cesse dans le dos,
Mon ami tu sais que tu me manques déjà
J’espère voler une fois de plus sur ton dos.

Je chante au cimetière


Je chante des vieilles chansons au cimetière
Je réveilles les fantômes en les berçant,
Ils dansent en suivant le rythme de l'air
Ils se balancent au mouvement du vent.

Les anciens combattants suivent le pas
Quand les amoureux entament une valse,
Les plus jeunes chahutent de joie
Les dames observent d'un air vivace.

Regardez moi ce bal merveilleux
Où s'assoupissent les espoirs,
Observez les étoiles pleins les yeux
Il y a de la lumière dans le noir.

Je chante de vieilles chansons au cimetière
Pour me souvenir de toutes ces histoires,
Il n'y a rien qu'aujourd'hui et hier
N'écrivent à demain dans les mémoires.

La montée

Au-delà de la montagne
Se cachait une vallée
Sortant une odeur des fagnes
La nature y était aimée.

Chaque pas vers le sommet
Me rapproche vers toi
Même en étant aveuglé
De reflets qui flamboient.

Quand la fatigue arrive
La peine s'alourdit
Pour une volonté fictive
On saute de son lit.

Une fois arrivé en haut
On ne rebrousse plus chemin
Le pic n'est un fléau
Que si on a peur de demain.

Les futurs


Regarde vers le haut
Prend de l'altitude
Dans le vol des oiseaux
Admire tes certitudes.

Très loin dans le futur
Les étoiles ont brillées
L'avenir a belle allure
Dictait la voie lactée.

Méandres de l'imagination
Aux confins de la rêverie
Dans le pays des plantation
Représentant l'allégorie.

Pars, il ne faut pas revenir
Et surtout n'ouvre pas les yeux
A cet instant vient le plaisir
De retrouver l'enfant heureux.

Le dernier jour


La Rose au vent
Les armes couchées
Un bain de sang
L'aube vient d'éclater.

Pousse la nature
Chasse les erreurs
Dans ce clair obscur
La journée se meurt.

Poésie de la terre
Au plus grand silence
Que coule la rivière
Du temps qui avance.

Ferme les yeux
Et éclaire toi
Monte aux cieux
Du Soleil Roi.

Les battements

Au Phoenix qui renaît à l'aube
Mon cœur se remet à battre
La lumière revêt sa belle robe
Dans les tons les plus rougeâtres.

Venant du monde des oubliés
Où ne restaient que des cendres
Naquit une magnifique fée
Revenant depuis les méandres.

Gard aux nuages qui arrivent
Et masquent la flamboyance
De nouveau bascule la terre
Par trop d'espoir et d'insouciance.

L’obscurité revient en courant
Je l'ai rapidement reconnu
Je me raconterai longtemps
Le jour où je l'ai enfin revu.